Salut à toi qui préfères rendre tes biodéchets au compost collectif de Sète plutôt qu’à la poubelle !

Fin mai, au jardin Simone Veil de Sète, le duo de choc Martine et Carole est intervenu pour vider le bac à compost. Celui du milieu était plein et a pu être mélangé à un gros seau de broyât offert par le service des jardins. Nous pouvons maintenant grâce à leurs valeureux coups de pelles utiliser à nouveau le bac de droite pour y déverser nos épluchures.

D’après Martine et Carole, le compost était bien noir et sentait bon l’humus. Voici un petit rappel des règles d’usage du compost collectif du jardin.

Etat du compost collectif

Consignes d’utilisation du bac

>> COUPE TES BIODÉCHETS EN PETITS MORCEAUX, la décomposition sera plus rapide et efficace.

>> NE JETTE PLUS :

  • les coquilles d’œufs qui ne sont pas assez broyées
  • les sacs en plastiques dits “biodégradables”
  • les agrumes : ils moisissent et ne se décomposent pas
  • les oignons et l’ail : ils sont vermifuges et perturbent la micro faune qui aide à la transformation de la matière. 

>> DÉCHIRE LE PAPIER QUE TU APPORTES (kraft, journal,…) et éparpille-le à la surface du bac. Il s’agit d’apporter des matières carbonées à mettre en contact avec les matières azotées pour équilibrer la texture du compost. Tu peux aussi prendre dans le bac de gauche du broyât pour le déposer sur ton apport de matière verte humide.

Nouvelles utilisations du bac

Le bac de gauche est réservé aux produits secs, n’y dépose pas tes déchets de cuisine ! En revanche, si tu as des boîtes ou plateaux à œufs en carton, des feuilles sèches ou d’autres matières carbonées, tu peux les y déposer. On en manque souvent. Bien sûr, si tu as l’usage du compost mûr, viens te servir ! Il est à ta/notre disposition !


Compost collectif du jardin Simone Veil Sète

Conclusion

En résumé, et selon les commandements du compost collectif de Sète :

  • mettre tes apports dans le bac de droite
  • ajouter de la matière sèche dans celui de gauche
  • laisser murir le contenu du bac du milieu

Une dernière chose, ne donne pas le code du cadenas à qui que ce soit, ces bacs ne peuvent pas absorber davantage de matière et plusieurs modes de traitement des biodéchets de l’Agglo étant à l’étude, la multiplication des points d’apport de ce type ne semble pas à l’ordre du jour pour le moment.


Merci de faire partie de cette entreprise collective, nous avons besoin des efforts de chacun·e pour que l’humus continue sa belle et grande expansion !